Ateliers 6-8 ans

Pré-cinéma & jouets optiques
Effets spéciaux
Animation

1 Pré-cinéma & jouets optiques
Le 19ème siècle a été le siècle déterminant pour le cinématographe. Reproduire le mouvement de la vie a été une forme d’obsession pour de nombreux chercheurs et créateurs. De nombreux jouets optiques,- objets de salons mondains puis jouets plus populaires – ont laissés très vite entrevoir les possibilités de créer le mouvement. (Les prémices du dessin animé sont déjà là) L’arrivée de la photographie en 1827 a relancé le débat en montrant des images de la vie certes statiques mais absolument fidèles à la réalité. C’est ainsi que les premières photographies animées verront le jour une dizaine d’année avant l’invention du cinématographe par les frères Lumières.

Toutes ces machines reposent sur le principe de la persistance rétinienne.
Ces machines reproduisent bien les mouvements cycliques.(Ceux qui recommencent toujours pareil, comme le saut à la corde par exemple).

Cet atelier a pour but de faire prendre conscience de manière ludique aux enfants de ce qu’est le cinéma, cette série d’images qui défilent à ce rythme arrêté à 24 images par secondes.

Il s’agira de réaliser des séries de dessins qui s’animeront via les appareils cités plus haut. L’atelier est basé sur le ludique en impliquant les enfants tant sur le graphisme et les arts plastiques que la manipulation d’appareils.

Ils découvriront les principes simples de l’animation à l’aide de jouets en cartons qu’ils personnaliseront. (Zootrope, phénakistiscope, flip-book, thaumatrope)

Dans un second temps ils pourront mettre en pratiques ces acquis en créant de courtes scènes d’animation en pâte à modeler

L’atelier sera agrémenté de quelques temps de diffusion afin de proposer aux jeunes de découvrir quelques bijoux du pré-cinéma.


2 Effets spéciaux

Il amène à mieux comprendre les techniques qui permettent de créer des mondes et des situations imaginaires avec un réalisme stupéfiant.

Les enfants restent émerveillés par les effets spéciaux, ils considèrent cela comme magique, créant du merveilleux. L’imagerie de synthèse a pris une place déterminante au sein du cinéma et plus particulièrement des effets spéciaux.
Pourtant ce n’est pas pour autant que le contenu, le sens de ces images soit toujours présent. On prendra l’exemple d’une coquille qui bien que séduisante par son aspect est totalement vide. Les effets spéciaux gomment également tout rapport au travail, à l’effort qu’il faut pour produire tel ou tel image.
Le but de l’atelier est de reprendre avec les enfants les bases de l’image et les trucages qui ont engendré les effets spéciaux.


L’atelier proposera de jouer avec la profondeur de champ pour créer des
illusions d’optique. Ainsi un personnage au premier plan paraîtra trois fois plus grand que le second placé très au loin (ce principe est très utilisé pour les « jingles » de publicité France 2) Ce type de trucage permet de montrer que nos sens peuvent être abusés en permanence et ce - avec des procédés ne nécessitant aucune technologie sophistiqué).

A l’aide d’un caméscope et d’une régie numérique, l’atelier permettra aux enfants de créer eux-mêmes des effets, de s’incruster dans des mondes imaginaires ou virtuels, d’intégrer pourquoi pas l’univers d’un film…

Un autre trucage utilisé en télévision et dans le cinéma fantastique est l’incrustation sur fond bleu ou vert.
Les jeunes pourront s’immerger totalement dans un film et éventuellement réinventer le déroulement.


Devenus acteurs-réalisateurs de leurs propres effets les enfants ne regarderont plus du même œil les images qu’ils reçoivent.

3 Animation

Le grand public ne connaît du dessin animé que les standards de Disney, Schreck et autres grosses productions américaines. Derrière ces poids lourds, pourtant, se profile une production française et étrangère riche et diverse, tant en technique (image de synthèse, papier découpé, pâte à modeler, etc…) qu’en création artistique (Kirikou, la prophétie des grenouilles), tous les formats sont possibles, du long métrage au format court.

L’atelier d’animation proposé par Télé Centre Bernon présente aux enafnts les diverses palettes de cette discipline artistique à part entière, et plus particulièrement la spécificité du court-métrage : rapide, efficace, plus concis. Le court-métrage est un bon exercice au niveau de la création et de l’expression.

L’atelier sera agrémenté de nombreux temps de diffusion afin de proposer aux jeunes un large panel des différents styles de dessins animés possibles : papier découpé, ordinateur, dessin traditionnel, etc… et surtout de présenter la diversité culturelle de ces productions :

- découverte des premiers films d’animation : Starevitch…
- diffusion de films d’animation iranien, letton, tchèque et autres films sortant des circuits de distribution classiques,
- présentation des films de la production française (folimage, la Poudrière..)